L'expérience montre qu'il est souvent difficile, pour les propriétaires de bâtisses anciennes du secteur, de trouver localement une capacité d'intervention simple en maçonnerie traditionnelle ou en entretien de jardins qui vise les objectifs suivants :
- compétence technique avérée ;
- disposition d'un matériel approprié ;
- mise en œuvre de techniques et de matériaux témoignant, autant que faire se peut, d'un souci de développement durable ;
- préoccupations sociales comme le souci d'accompagner la réinsertion de jeunes sur le marché du travail ;
- parfaite régularité au regard de toutes les réglementations applicables (notamment sociales ou de droit du travail, fiscales, de responsabilité civile).
Les membres de l'"Association pour le développement durable de l'Ouest ornais et de ses environs" que je préside sont en train de réfléchir à ce que pourrait être une proposition qui réponde à toutes ces préoccupations. Cela nécessiterait bien entendu une adaptation des
statuts de l'association qui est d'ores et déjà à l'étude.
Tous ceux qui seraient intéressés par une telle proposition sont priés de bien vouloir se faire connaître de l'association, par exemple en m'adressant un courriel à : penadomf "at" msn.com
Je soumets aux membres de l'association - et aux personnes qui souhaiteraient le devenir - le projet de nouvelle rédaction des statuts suivant :


Il est ainsi proposé de modifier la
version précédente sur les points suivants :
- principalement, introduire un nouvel objet de l'association, la délivrance de prestations facturables sans souci de bénéfices et subventionnables, en matière d'entretien de maçonneries, de jardinage ou de sylviculture ; sont en particulier soulignés le désir de l'association d'inscrire ces interventions dans une perspective de développement durable et de manifester son souci d'aider à la réinsertion de jeunes sur le marché du travail ;
- secondairement, tirer des conséquences pratiques de l'étude d'un contentieux auquel l'association n'a pas participé mais dont elle se tient informée (en annulation des permis, délivrés l'an dernier, de construire des éoliennes sur le territoire des communes de Ger et Saint-Georges-de-Rouelley) ; à cet effet, acter que l'"engagement" défini dès la précédente version des statuts peut être modulé dans son montant selon les capacités contributives, financières ou intellectuelles, de chaque membre engagé ou sa proximité géographique d'un projet ;
- accessoirement, tirer la conséquence du fait que la commune de La Haute-Chapelle a été, le 1er janvier dernier, fusionnée avec celle, notamment, de Domfront pour constituer Domfront-en-Poiraie.
Une AGE de l'association s'est tenue ce matin, qui a voté la nouvelle rédaction suivante des statuts :


Voici le compte rendu de cette AGE :

L'insertion de ces modifications au J.O. a d'ores et déjà été demandée par le biais du site internet "Service-Public-Asso.fr".
Voici le recepisse de ma récente déclaration de modification des statuts de l'A.D.D.O.O.E. :

La prochaine formalité à accomplir sera de demander à l'INSEE une immatriculation au SIRET avant que je ne puisse recontacter utilement les administraaaâââtions en charge des politiques de l'emploi pour essayer de recruter un jeune dans le cadre de la procédure dite "des emplois d'avenir".
L'association est désormais inscrite au répertoire SIRENE :


Je vais donc pouvoir reprendre contact avec les services extérieurs du ministère du travail.
Excellent contact téléphonique avec la
mission locale de Flers. Il s'agit pour moi de faire bénéficier notre association des démarches entreprises dans le cadre du chantier de restauration du siège de celle-ci, c'est-à-dire de permettre à des voisins d'obtenir la collaboration d'une jeune motivé pour s'insérer sur le marché du travail. Il y aurait lieu de prendre en charge une formation qualifiante pour lui. Il serait payé au S.M.I.C. mais 75 % de son salaire (charges sociales incluses) serait remboursé par la puissance publique. En d'autres termes, il nous reviendrait à un peu plus (en raison de la formation à financer) de 3,62 €/h, pour 151,67 h/mois.
J'envisage qu'un autre collaborateur, lui aguerri, soit également salarié de cette association, de manière à pouvoir proposer aux voisins intéressés une équipe qui interviendrait sans but lucratif, conformément aux statuts de l'association.
Il est fort possible que je reçoive les premières candidatures dès la semaine prochaine. Mais mon offre devra être validée par un comité incluant Pôle-Emploi et la
D.I.R.E.C.C.T.E. (inspection du travail).
Sous l'onglet "Vie de l'association", je viens de créer deux nouveaux sous-onglets :
- le 1er, intitulé "1er objet statutaire", a pour rôle de rassembler les messages relatifs aux procès anti-éoliens auxquels l'association prend directement part ;
- le 2ème, intitulé "2ème objet statutaire", a pour rôle de rassembler les messages relatifs aux "emplois d'avenir" et à tous sujets connexes.
Bien entendu, lesdits messages continueront, en tant que de besoin, à être rangés également sous les onglets antérieurement définis, ceci afin de ne pas perturber inutilement les visiteurs du site.
J'ai reçu hier les 4 premiers C.-V. de candidats pour l'"emploi d'avenir" que je propose via l'A.D.D.O.O.E. J'ai appris ce matin que mon offre venait en effet de recevoir le feu vert de la commission qui devait l'examiner.
J'ai rencontré ce matin l'un de ces candidats ; il âgé de 17 ans et en échec scolaire mais m'a fait bonne impression. J'ai interrogé son "conseiller référant" à la mission locale de Flers et me suis rendu à Athis chez son précédent employeur ; tous ces retours me semblent bons.
Cet après-midi, je dois faire la connaissance de deux des autres candidats recensés à ce stade. Le 4ème ne réagit pas.
P.S. (à 17 h 30) : Les deux candidats de l'après-midi, n'étant nullement maçons, ne conviendraient pas à ce poste.
Celui de ce matin m'a envoyé des photos de maçonneries sur lesquelles il a travaillé et dont il est fier :







Ce n'est, bien sûr, pas du tout la qualité de travail que je recherche mais je constate que ce jeune homme ne doit pas rechigner à manier des pierres lourdes. C'est déjà ça.
La Cour des comptes dézingue les emplois aidés pour les jeunes, notamment les "
emplois d'avenir".
Car non seulement ces emplois aidés ont coûté, pour la seule année 2015, 2 milliards d’euros. Mais encore, ils ont privés leurs « bénéficiaires » d’un accompagnement plus pertinent. En effet, nombre d’employeurs privés, sautant sur l’effet d’aubaine (63% de leurs recrutements en CUI-CIE, 47% en emplois d’avenir auraient été opérés même sans aide de l’Etat) ont préféré les faire tourner sur des dispositifs qui leur coûtaient moins cher, plutôt que d’investir dans leur apprentissage au long cours ! Une erreur funeste que la récente généralisation de la garantie jeunes - un dispositif plus ambitieux - n’a pas encore corrigée.
Ainsi, selon la Cour des comptes, deux tiers des crédits d’accompagnement des moins de 25 ans sont encore orientés vers les modalités les moins intensives et les moins efficaces du point de vue de l’accès à un emploi durable ! Le tout, sans que Pôle Emploi ne corrige sensiblement ces effets délétères. En effet, quels que soient le mode et la durée de l’accompagnement proposé à un jeune, un sur dix seulement accède chaque mois à un emploi d’une durée d’au moins un mois, indique la Cour des comptes…
N.D.L.R. : Faudrait savoir... Vaut-il mieux que je m'abstienne de recruter un tel jeune et qu'il reste au chômage ?
J'ai reçu trois nouveaux C.-V. de la mission locale de Flers pour l'"emploi d'avenir" que je propose. L'un de ces candidats ne répond ni à mes messages téléphoniques, ni au courriel que je lui ai adressé. J'ai rencontré les deux autres ; l'un m'a fait plutôt bonne impression mais il est menuisier, ce qui ne correspond pas à ma recherche ; j'ai transmis son C.-V. à l'entreprise PICAULT de Domfront. Quant au dernier, qui vient de quitter mon bureau, je crains qu'il ne doive galérer longtemps.
En l'état du dossier, il est fort possible que je fasse affaire avec le candidat pré-sélectionné la semaine dernière. Je lui ai téléphoné ce matin, il est toujours disponible.
Il se trouve que, hier, à la Guyardière, j'ai rencontré le propriétaire d'un manoir voisin, à qui j'ai expliqué souhaiter partager ma "force de frappe". L'idée l'intéresse, ce qui m'enhardit pour avancer.